Quand j’ai commencé la photographie produit, je pensais que Photoshop pouvait tout rattraper… jusqu’au jour où j’ai passé 3 heures à corriger une poussière sur un flacon. C’est là que j’ai compris : mieux vaut anticiper que réparer !
Aujourd’hui, après plusieurs années d’expérience, j’ai identifié certaines erreurs qui font perdre un temps fou et diminuent la qualité du travail. Voici les 4 erreurs que je ne fais plus – et que vous devriez éviter aussi.
1/ Tout miser sur la retouche : une fausse bonne idée
Pourquoi c’est une erreur ?
On se dit souvent : « Je corrigerai ça sous Photoshop ». Pourtant, compter sur la post-production pour rattraper une erreur évitable est une perte de temps considérable. Retoucher une poussière, une bavure ou un reflet mal placé peut prendre bien plus de temps que de s’assurer que tout est parfait avant la prise de vue.
Exemple concret
Un flacon avec des traces de doigts ou une ombre mal placée. En post-production, cela devient un casse-tête et demande des retouches longues et fastidieuses.
Solution
- Toujours nettoyer les produits avant la séance.
- Vérifier l’éclairage et les ombres avant de shooter.
- Prendre le temps d’ajuster les petits détails sur place.
2/ Sous-estimer l’importance de l’éclairage
Pourquoi c’est une erreur ?
Un mauvais éclairage peut transformer une superbe composition en une image plate et sans vie. Beaucoup de débutants ont tendance à improviser avec la lumière ambiante, mais cela donne souvent des résultats incohérents et difficiles à reproduire.
Exemple concret
Une photo prise un jour ensoleillé aura un rendu totalement différent d’une photo prise un jour nuageux. Sans éclairage contrôlé, impossible de garantir une cohérence visuelle.
Solution
- Investir dans un bon éclairage (softbox, lampes LED…).
- Tester différentes configurations pour comprendre comment la lumière influence le produit.
- Toujours privilégier une lumière stable et maîtrisée.
3/ Ne pas shooter en mode connecté : pourquoi c’est un game changer
Pourquoi c’est une erreur ?
Travailler uniquement avec l’écran de l’appareil photo peut cacher certains détails qui ne seront visibles qu’après coup, une fois les images importées sur l’ordinateur. Shooter en mode connecté permet d’avoir un contrôle immédiat sur chaque aspect de l’image.
Exemple concret
Une étiquette légèrement de travers ou un reflet gênant qui passent inaperçus sur l’écran du boîtier, mais qui sautent aux yeux sur un écran plus grand.
Solution
- Travailler avec un câble de tethering et un logiciel adapté.
- Visualiser l’image en grand format pour ajuster immédiatement.
- Gagner en précision et en efficacité.
4/ Accepter des délais irréalistes
Pourquoi c’est une erreur ?
Travailler dans l’urgence est rarement une bonne idée. Accepter des délais trop courts entraîne du stress et compromet souvent la qualité du travail.
Exemple concret
Un client qui demande un shooting pour le lendemain. Résultat : manque de temps pour la préparation, erreurs en prise de vue, et post-production bâclée.
Solution
- Fixer des délais réalistes et expliquer leur importance au client.
- Savoir dire non quand un projet ne peut pas être réalisé dans de bonnes conditions.
- Préférer livrer un travail de qualité plutôt qu’un rendu précipité.
Ces erreurs, je les ai faites… et j’ai appris à les éviter. Aujourd’hui, elles font toute la différence dans ma manière de travailler. Prendre le temps de bien préparer une séance photo, optimiser son setup et fixer des conditions de travail saines permet de livrer des images professionnelles, sans stress ni perte de temps.
